«J’AI CONTRACTé UN ZONA ET J’AI PERDU 9 KILOS» : DEMI MOORE REVIENT SUR LE TOURNAGE éPROUVANT DE THE SUBSTANCE

Elles en gardent des séquelles. Un an après avoir terminé de tourner à Paris, Demi Moore et les actrices de The Substance luttent encore contre les séquelles physiques et psychologiques endurées sur le tournage. C’est ce que révèle l’actrice américaine dans une interview accordée au LA Times. L’héroïne du film de Coralie Fargeat récompensé depuis à Cannes revient sur tournage qui s’est avéré difficile, tant physiquement qu'émotionnellement. «Pour vous donner une idée de l'intensité, lors de ma première semaine de congé, où Margaret était seule au travail, j'ai attrapé le zona», raconte Demi Moore. Avant de poursuivre : «Et puis j'ai perdu environ 9 kilos». 

Un défi de taille pour l'actrice qui tentait tant bien que mal de gérer en parallèle les exigences de son rôle et de garder la motivation. «On doit repartir avec le sentiment d'avoir tout mis sur la table», explique Demi Moore avant de conclure : «C'était nécessaire et c'est ce qu'on voulait y apporter.»

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«Ce que nous faisons subir à notre corps»

The Substance raconte l'histoire d'Elisabeth, une célébrité sur le déclin qui se fait renvoyer de son travail le jour de ses 50 ans. Dépourvue, cette dernière décide un jour de consommer une drogue qui lui offre l'opportunité de libérer une version plus jeune d'elle-même, à condition qu'elle partage son temps avec son corps plus jeune, en se «déconnectant» chaque semaine. Le film s'intéresse «à la violence physique et psychologique que les gens sont capables de s'infliger pour retrouver leur jeunesse et ne plus avoir ce sentiment d'être “périmé”».

«Ce qui rend cette œuvre si puissante, c'est vraiment ce qu'elle s'inflige à elle-même», reconnaît Demi Moore. Avant de poursuivre : «Le scénario a pris quelque chose qui est une violence très intériorisée contre soi-même et l'a extériorisée de manière à permettre au public d'avoir un peu d'objectivité et de vraiment voir ce que nous nous faisons à nous-mêmes à travers cette critique et cette comparaison dure et constante.»

«J'ai lu récemment dans un article sur le film un slogan qui disait : “Être une femme, c'est l'horreur corporelle”», complète la réalisatrice du film Coralie Fargeat. «Le film peut être effrayant à plusieurs niveaux, mais le premier concerne le fait de jouer avec la violence de ce que nous faisons subir à notre corps», conclut-elle. 

La sortie du film est prévue pour le 20 septembre prochain.

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